LES BIENFAITS CERTAINS
Cœur
Un entraînement harmonieux va régulariser le rythme cardiaque et atténuer le souffle au cœur des enfants. Il va augmenter la capacité des cavités cardiaques et muscler leurs parois. La cylindrée du cœur va augmenter. Au repos, il battra moins vite, et accélérera moins à l'effort pour récupérer plus rapidement ensuite. Par rapport au cœur du sédentaire, celui du sportif pourra produire des performances bien supérieures en fatiguant moins le potentiel cardiaque du sujet concerné.
Appareil respiratoire
Le sport augmente la capacité vitale des poumons, et renforce les muscles respiratoires. Il est bénéfique en cas d'asthme. Il augmente et stimule les échanges gazeux ; l'apport d'oxygène et le rejet de gaz carbonique sont augmentés. L'intensité de la respiration pendant les efforts physiques mobilise des territoires pulmonaires inactifs chez le sédentaire.
Vaisseaux
L'activité physique suffisamment intense et prolongée provoque une vasodilatation des vaisseaux sanguins. Les tuyaux étant plus larges, la pression - tension artérielle - va baisser et cela pendant encore plusieurs heures après la fin de l'exercice physique en question. D'autre part, la perte de sodium provoquée par la transpiration va induire une fuite hydro-électrolytique aussi efficace qu'un médicament diurétique pour faire baisser la tension artérielle. Parallèlement, les contractions des muscles des jambes vont stimuler la circulation veineuse de retour vers le cœur, évitant les problèmes de stase sanguine et minimisant les conséquences des varices. Le pédalage en douceur, mais plus encore la marche, s'avéreront les meilleurs massages naturels.
Sang
La pratique régulière d'un sport d'endurance fait baisser les graisses contenues dans le sang : cholestérol et triglycérides, toutes les deux impliquées dans les accidents cardio-vasculaires. Une analyse plus fine révèle même un accroissement du bon cholestérol (HDL) et une baisse du mauvais cholestérol (LDL).
Le sport mobilise la masse sanguine, augmente sa vitesse de circulation, et optimise la fluidité sanguine en augmentant la destruction des éléments sanguins responsables de la formation des caillots.
Os
L'activité physique favorise la fixation du calcium sur les os. Elle solidifie et renforce le squelette.
Exemple, chez les tennismen, le bras tenant la raquette présente une densité osseuse supérieure de 30 à 40 % par rapport à l'autre bras. Chez les sujets plus âgés, elle diminue le risque d'ostéoporose : le col du fémur des cyclistes sera plus résistant chez les cyclistes âgés que chez les sédentaires de même âge.
Articulations
Le sport pratiqué dans de bonnes conditions entretient la mobilité et la souplesse articulaire. Il favorise l'irrigation et la nutrition des cartilages articulaires, augmente leur épaisseur et leur surface. Le cyclisme, sport où le poids du haut du corps repose sur la selle, permet aux hanches de travailler en décharge, et participe à la prévention de la survenue d'arthrose sur ces articulations à condition d'utiliser des braquets raisonnables. A vélo, les chevilles, genoux, hanche et colonne vertébrale ne subissent pas tous les micros-traumatismes observés dans les sports debout, en particulier dans la course à pied qui est en fait une suite de sauts.
Muscles
C'est une évidence d'affirmer que le sport développe le volume musculaire. Le cyclotourisme, sport plus complet qu'il n'y paraît, influencera directement les muscles des jambes, les fessiers, et les muscles cervicaux, dorsaux et lombaires. Les muscles des membres supérieurs, des épaules, les pectoraux et les abdominaux seront par contre un peu les parents pauvres de ce sport. La musculation hivernale aura notamment pour rôle de les renforcer, afin d'harmoniser l'ensemble de la musculature et renforcer les points faibles.
Digestion
Par l'action mécanique de brassage de l'abdomen et des intestins lors du mouvement de pédalage, le cyclisme combat la constipation de manière particulièrement efficace. De plus, l'exercice physique d'endurance protégerait contre les hémorragies digestives chez les sujets âgés.
Hormones
Le sport augmente la sécrétion d'endorphines, hormones bien spécifiques et particulièrement bénéfiques, sorte d'euphorisants naturels. On leur doit l'état de bien être qui suit chaque sortie. On peut affirmer que le sport remplit par leur intermédiaire la fonction d'anxiolytique et d'antidépresseur. Les sports d'endurance favorisent la pénétration du glucose dans les cellules de l'organisme ils favorisent une régulation naturelle de la glycémie, diminuant de ce fait le besoin des diabétiques en insuline (hormone de stockage des sucres) et en médicaments faisant baisser la glycémie.
Sommeil
Un sport d'endurance comme le cyclotourisme va favoriser l'endormissement, allonger le temps de sommeil et diminuer le nombre de réveils nocturnes, à condition d'être pratiqué le matin ou l'après-midi.
Par contre, suite à un brevet finissant tard le soir, vous pourrez avoir des difficultés à sombrer dans les bras de Morphée.
Durée de vie
La pratique régulière d'une activité physique significative, par exemple six à huit heures de vélo par semaine, serait susceptible d'allonger l'espérance de vie de deux années. Il va de soi que, si le sport est associé à une bonne hygiène de vie et à une diététique raisonnable, ce délai peut encore être amélioré.
Psychisme
Le sport amplifie l'oxygénation du corps dans son ensemble, et jusque dans les moindres recoins. Le cerveau bénéficie de ces apports supplémentaires, ce qui facilite ensuite la réflexion et la décision, et aide la mémoire.
L'exercice physique constitue une très bonne prévention contre la dépression nerveuse. Il augmente la confiance et l'estime de soi, diminue le stress mental et l'anxiété.
Chez les épileptiques, il tend à espacer les crises. Le sport aide à occuper une retraite, évite de sombrer dans une inactivité physique en tous points préjudiciable, et permet d'avoir des objectifs. Le sport incite spontanément les pratiquants à limiter leur consommation de tabac et d'alcool.
En conclusion :
Il est clair que la pratique régulière d'un sport d'endurance est un élément positif dans l'amélioration de la santé et dans son maintien. Il faudra bien sûr l'adapter à son âge et à ses conditions de vie. Un excès d'intensité sur un organisme insuffisamment préparé sera certainement préjudiciable. Enfin, les substances dopantes laissent très fréquemment des traces irréversibles sur les organismes de leurs consommateurs réguliers.
Les médecins qui préconisaient, voici un quart de siècle, le sport à tout prix comme facteur de meilleure santé, affinent désormais leur théorie et recommandent essentiellement des sports d'endurance effectués raisonnablement, sans atteindre le surmenage articulaire ou cardio-vasculaire. D'autre part, une activité physique intense et vigoureuse est dévalorisée par la brièveté du temps qui y est consacré chaque semaine, alors que les exercices modérés, facilement répétés, entraînent finalement une dépense énergétique mieux répartie et quantitativement supérieure.
Jean-Louis Rougier
(Kinésithérapeute du sport)
Un entraînement harmonieux va régulariser le rythme cardiaque et atténuer le souffle au cœur des enfants. Il va augmenter la capacité des cavités cardiaques et muscler leurs parois. La cylindrée du cœur va augmenter. Au repos, il battra moins vite, et accélérera moins à l'effort pour récupérer plus rapidement ensuite. Par rapport au cœur du sédentaire, celui du sportif pourra produire des performances bien supérieures en fatiguant moins le potentiel cardiaque du sujet concerné.
Appareil respiratoire
Le sport augmente la capacité vitale des poumons, et renforce les muscles respiratoires. Il est bénéfique en cas d'asthme. Il augmente et stimule les échanges gazeux ; l'apport d'oxygène et le rejet de gaz carbonique sont augmentés. L'intensité de la respiration pendant les efforts physiques mobilise des territoires pulmonaires inactifs chez le sédentaire.
Vaisseaux
L'activité physique suffisamment intense et prolongée provoque une vasodilatation des vaisseaux sanguins. Les tuyaux étant plus larges, la pression - tension artérielle - va baisser et cela pendant encore plusieurs heures après la fin de l'exercice physique en question. D'autre part, la perte de sodium provoquée par la transpiration va induire une fuite hydro-électrolytique aussi efficace qu'un médicament diurétique pour faire baisser la tension artérielle. Parallèlement, les contractions des muscles des jambes vont stimuler la circulation veineuse de retour vers le cœur, évitant les problèmes de stase sanguine et minimisant les conséquences des varices. Le pédalage en douceur, mais plus encore la marche, s'avéreront les meilleurs massages naturels.
Sang
La pratique régulière d'un sport d'endurance fait baisser les graisses contenues dans le sang : cholestérol et triglycérides, toutes les deux impliquées dans les accidents cardio-vasculaires. Une analyse plus fine révèle même un accroissement du bon cholestérol (HDL) et une baisse du mauvais cholestérol (LDL).
Le sport mobilise la masse sanguine, augmente sa vitesse de circulation, et optimise la fluidité sanguine en augmentant la destruction des éléments sanguins responsables de la formation des caillots.
Os
L'activité physique favorise la fixation du calcium sur les os. Elle solidifie et renforce le squelette.
Exemple, chez les tennismen, le bras tenant la raquette présente une densité osseuse supérieure de 30 à 40 % par rapport à l'autre bras. Chez les sujets plus âgés, elle diminue le risque d'ostéoporose : le col du fémur des cyclistes sera plus résistant chez les cyclistes âgés que chez les sédentaires de même âge.
Articulations
Le sport pratiqué dans de bonnes conditions entretient la mobilité et la souplesse articulaire. Il favorise l'irrigation et la nutrition des cartilages articulaires, augmente leur épaisseur et leur surface. Le cyclisme, sport où le poids du haut du corps repose sur la selle, permet aux hanches de travailler en décharge, et participe à la prévention de la survenue d'arthrose sur ces articulations à condition d'utiliser des braquets raisonnables. A vélo, les chevilles, genoux, hanche et colonne vertébrale ne subissent pas tous les micros-traumatismes observés dans les sports debout, en particulier dans la course à pied qui est en fait une suite de sauts.
Muscles
C'est une évidence d'affirmer que le sport développe le volume musculaire. Le cyclotourisme, sport plus complet qu'il n'y paraît, influencera directement les muscles des jambes, les fessiers, et les muscles cervicaux, dorsaux et lombaires. Les muscles des membres supérieurs, des épaules, les pectoraux et les abdominaux seront par contre un peu les parents pauvres de ce sport. La musculation hivernale aura notamment pour rôle de les renforcer, afin d'harmoniser l'ensemble de la musculature et renforcer les points faibles.
Digestion
Par l'action mécanique de brassage de l'abdomen et des intestins lors du mouvement de pédalage, le cyclisme combat la constipation de manière particulièrement efficace. De plus, l'exercice physique d'endurance protégerait contre les hémorragies digestives chez les sujets âgés.
Hormones
Le sport augmente la sécrétion d'endorphines, hormones bien spécifiques et particulièrement bénéfiques, sorte d'euphorisants naturels. On leur doit l'état de bien être qui suit chaque sortie. On peut affirmer que le sport remplit par leur intermédiaire la fonction d'anxiolytique et d'antidépresseur. Les sports d'endurance favorisent la pénétration du glucose dans les cellules de l'organisme ils favorisent une régulation naturelle de la glycémie, diminuant de ce fait le besoin des diabétiques en insuline (hormone de stockage des sucres) et en médicaments faisant baisser la glycémie.
Sommeil
Un sport d'endurance comme le cyclotourisme va favoriser l'endormissement, allonger le temps de sommeil et diminuer le nombre de réveils nocturnes, à condition d'être pratiqué le matin ou l'après-midi.
Par contre, suite à un brevet finissant tard le soir, vous pourrez avoir des difficultés à sombrer dans les bras de Morphée.
Durée de vie
La pratique régulière d'une activité physique significative, par exemple six à huit heures de vélo par semaine, serait susceptible d'allonger l'espérance de vie de deux années. Il va de soi que, si le sport est associé à une bonne hygiène de vie et à une diététique raisonnable, ce délai peut encore être amélioré.
Psychisme
Le sport amplifie l'oxygénation du corps dans son ensemble, et jusque dans les moindres recoins. Le cerveau bénéficie de ces apports supplémentaires, ce qui facilite ensuite la réflexion et la décision, et aide la mémoire.
L'exercice physique constitue une très bonne prévention contre la dépression nerveuse. Il augmente la confiance et l'estime de soi, diminue le stress mental et l'anxiété.
Chez les épileptiques, il tend à espacer les crises. Le sport aide à occuper une retraite, évite de sombrer dans une inactivité physique en tous points préjudiciable, et permet d'avoir des objectifs. Le sport incite spontanément les pratiquants à limiter leur consommation de tabac et d'alcool.
En conclusion :
Il est clair que la pratique régulière d'un sport d'endurance est un élément positif dans l'amélioration de la santé et dans son maintien. Il faudra bien sûr l'adapter à son âge et à ses conditions de vie. Un excès d'intensité sur un organisme insuffisamment préparé sera certainement préjudiciable. Enfin, les substances dopantes laissent très fréquemment des traces irréversibles sur les organismes de leurs consommateurs réguliers.
Les médecins qui préconisaient, voici un quart de siècle, le sport à tout prix comme facteur de meilleure santé, affinent désormais leur théorie et recommandent essentiellement des sports d'endurance effectués raisonnablement, sans atteindre le surmenage articulaire ou cardio-vasculaire. D'autre part, une activité physique intense et vigoureuse est dévalorisée par la brièveté du temps qui y est consacré chaque semaine, alors que les exercices modérés, facilement répétés, entraînent finalement une dépense énergétique mieux répartie et quantitativement supérieure.
Jean-Louis Rougier
(Kinésithérapeute du sport)
Spécial bière et vélo
Vous savez que je pratique le cyclisme en simple amateur, plus soucieux de la balade que de la performance. Quelques fois, le nombre de kilomètres au compteur passe au-dessus des 150 km, et à ce moment la récupération est très importante. Les pots d'amitié juste après les sorties sont uvent l'occasion de boire une bière. En fait, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux comme le suggère cet article. Il est tiré du magazine Cyclo Passion. Il est signé par le Dr Jean Louis Rougier kinésithérapeute et spécialiste de la médecine sportive. Bonne lecture !
La bière est une boisson désaltérante mais contenant beaucoup de calories, environ 44kcal pour 100 grammes, ce qui l'exclut d'office des régimes amaigrissants. Riche en sucres rapides, elle sera aussi déconseillée pour les diabétiques, à jeun ou loin des repas. Pétillante et mousseuse, elle aura tendance à dilater les organes de l'appareil digestif, et sera déconseillée en cas de reflux gastro-oesophagien. Sa richesse en potassium explique son effet diurétique, alors que sa teneur en magnésium lui confère un effet légèrement sédatif, et une certaine utilité pour les spasmophiles. Elle contient beaucoup de vitamines du groupe B, y compris de la vitamine B12, facteur anti anémique présent dans très peu d'aliments.
Juste après l'effort, à la descente du vélo, ou dans les heures qui suivent, la bière ne sera pas une boisson adaptée à la récupération. Ses qualités diurétiques seront malvenues chez un sujet partiellement déshydraté. Elles ne feront qu'amplifier le déficit hydrique, à un moment où l'organisme cherche au contraire à restaurer son capital en eau par tous les moyens à sa disposition. Elle contient peu de sodium, sel minéral dont l'apport est conseillé après l'effort ayant engendré une transpiration intense, pour restaurer rapidement le volume plasmatique, fluidifier le sang, diluer la concentration des toxines produites par l'effort et faciliter leur élimination urinaire. Il faudra dans un premier temps boire abondamment de l'eau fortement minéralisée, puis secondairement de l'eau moins chargée en minéraux. C'est seulement lorsque le volume plasmatique aura retrouvé sa valeur d'avant course, c'est à dire après trois ou quatre heures d'hydratation intense, que vous pourrez enfin savourer avec bénéfice une ou deux bières, essentiellement pour le plaisir, et aussi pour leurs vertus désaltérantes et diurétiques, qui a ce moment là seulement seront les bienvenues. L'apport en sucres intervenant pendant la période dite de «fenêtre glucidique » (les six heures suivant la fin de l'effort, laps de temps durant lequel l'organisme reconstitue rapidement ses réserves en glycogène), sera appréciable pour reconstituer les stocks énergétiques, et la teneur en vitamines B pourra dans une certaine mesure favoriser la récupération. Mais il faut se garder d'oublier que la bière est une boisson contenant de l'alcool, substance dont la consommation excessive est susceptible de perturber le métabolisme et le re-stockage du glucose, et de dérégler quelque peu les fonctions cérébrales de vigilance chez les sujets affaiblis par un effort physique intense. Dans tous les cas la modération sera donc de mise.
Jean-Louis Rougier
(Kinésithérapeute du sport)
La bière est une boisson désaltérante mais contenant beaucoup de calories, environ 44kcal pour 100 grammes, ce qui l'exclut d'office des régimes amaigrissants. Riche en sucres rapides, elle sera aussi déconseillée pour les diabétiques, à jeun ou loin des repas. Pétillante et mousseuse, elle aura tendance à dilater les organes de l'appareil digestif, et sera déconseillée en cas de reflux gastro-oesophagien. Sa richesse en potassium explique son effet diurétique, alors que sa teneur en magnésium lui confère un effet légèrement sédatif, et une certaine utilité pour les spasmophiles. Elle contient beaucoup de vitamines du groupe B, y compris de la vitamine B12, facteur anti anémique présent dans très peu d'aliments.
Juste après l'effort, à la descente du vélo, ou dans les heures qui suivent, la bière ne sera pas une boisson adaptée à la récupération. Ses qualités diurétiques seront malvenues chez un sujet partiellement déshydraté. Elles ne feront qu'amplifier le déficit hydrique, à un moment où l'organisme cherche au contraire à restaurer son capital en eau par tous les moyens à sa disposition. Elle contient peu de sodium, sel minéral dont l'apport est conseillé après l'effort ayant engendré une transpiration intense, pour restaurer rapidement le volume plasmatique, fluidifier le sang, diluer la concentration des toxines produites par l'effort et faciliter leur élimination urinaire. Il faudra dans un premier temps boire abondamment de l'eau fortement minéralisée, puis secondairement de l'eau moins chargée en minéraux. C'est seulement lorsque le volume plasmatique aura retrouvé sa valeur d'avant course, c'est à dire après trois ou quatre heures d'hydratation intense, que vous pourrez enfin savourer avec bénéfice une ou deux bières, essentiellement pour le plaisir, et aussi pour leurs vertus désaltérantes et diurétiques, qui a ce moment là seulement seront les bienvenues. L'apport en sucres intervenant pendant la période dite de «fenêtre glucidique » (les six heures suivant la fin de l'effort, laps de temps durant lequel l'organisme reconstitue rapidement ses réserves en glycogène), sera appréciable pour reconstituer les stocks énergétiques, et la teneur en vitamines B pourra dans une certaine mesure favoriser la récupération. Mais il faut se garder d'oublier que la bière est une boisson contenant de l'alcool, substance dont la consommation excessive est susceptible de perturber le métabolisme et le re-stockage du glucose, et de dérégler quelque peu les fonctions cérébrales de vigilance chez les sujets affaiblis par un effort physique intense. Dans tous les cas la modération sera donc de mise.
Jean-Louis Rougier
(Kinésithérapeute du sport)